La Flamme à l'âme
poésie
de Ingrid B.
(Décembre 2017, 176 pages, 19,90 €)
ISBN 978-2-37855-001-1


Illustrations originales
de Graziella Mariga


Ecoutez une interview de l'auteure :
Ingrid B. l'exprime avec des maux...
sur France Bleu Limousin

Si tu savais ce manque de toi !
Si cruel, au fond de mes entrailles.
Je saigne de t’aimer, je saigne à m’en vider…
Je meurs de ton amour, ou plutôt
De celui que tu me refuses.
Je pleure chaque jour
et dans mon cœur
S’ajoutent d’indélébiles cicatrices.
(...)
Tu me faisais tant de bien…
Que reste-t-il de nous ?

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Je m’en sortirai…
Entravée de toutes leurs chaînes,
Ils ont voulu faire de moi leur chienne,
Celle qui exaucerait
leurs souhaits les plus noirs,
Me marqueraient
Au profond de ma chair,
A l’encre de mes veines,
aux larmes de mes peines,
Aux cris sans verbe,
au goût de mes colères.
(...)
Mais je m’en sortirai.

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Je vous livre dans ce recueil les maux du cœur, les écrits de l'âme, leurs pleurs autant que leurs espoirs.
J'ai commencé à écrire aux alentours de mes seize ans, suite au décès de ma mère. Il me fallait une confidente pour déverser tous ces trop-pleins, une oreille attentive et une épaule pour m’y reposer un peu.
J’ai trouvé une page blanche et un stylo, j’ai trempé ma plume dans l’encre de mon cœur, abandonné les maux pour les mots et ceux-ci ont fini par prendre vie.
Ils ont soulagé bien des états d’âme, états d’amour et de désamour ; il est parfois si difficile d’aimer ou simplement d’exister.
Je me suis sentie, comme certains d’entre vous, tellement seule, trop seule, avec les mots qui refusent de sortir de ma bouche, mais qui vous torturent chaque instant d’ombre de votre vie, cette solitude et ces traces du passé. Des choses parfois si futiles, mais qui vous arrachent chaque fois un peu plus des p’tits bouts de cœur, chaque jour, et vous laissent à l’abandon. Vous connaissez ce moment où tout s’écroule autour de vous. Où le néant vous enlace de ses bras et vous embrasse quand votre soir est venu.
Lui, la Solitude, et leur copine Mélancolie ont parfois signé le pacte de nous voler notre âme, en se jouant de leurs charmes, de nos larmes.
Même si nous gardons la lueur de la flamme, celle qui brûle tout notre être, toute notre âme, au goût parfois de ténèbres, n’oublions jamais que celle-ci se fait espoir quand nos pas vont au son du glas.
Je les connais tellement, ces sentiments, ils me collent à la peau, que je vais vous en parler à maux ouverts, la flamme à l’âme, flambeau de mon espoir, de nos espoirs en nos désespoirs.

Ingrid